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1 homme sur 5 et 1 femme sur 6 développeront un cancer au cours de leur vie
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1 homme sur 5 et 1 femme sur 6 développeront un cancer au cours de leur vie
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L’un des facteurs de risques impliqués dans l’asthme est la pollution proche du lieu de vie
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Le nombre de spermatozoïdes chez les hommes occidentaux a plus que diminué de moitié au cours des 40 dernières années
Qu’est-ce que la santé environnementale ?
Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé à la Conférence d’Helsinki en 1994 :
« La santé environnementale comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. »
En d’autres termes, la santé environnementale, ce sont les aspects de la santé et de la qualité de ta vie qui sont causés et impactés par ton environnement (eau, air, activités humaines, objets).
Concrètement, c’est quoi le problème ?
Pesticides, perturbateurs endocriniens, pollution de l’air, ondes… On parle de tout ce qui t’entoure dans ton quotidien mais que tu ne vois pas et qui peut, sur le long terme, provoquer de nombreuses maladies chroniques. Il y a par exemple l’obésité, le diabète, cancers, troubles de la reproduction, l’asthme et les maladies neuro-comportementales. Depuis plusieurs années, on fait face à une “épidémie” mondiale et silencieuse de toutes ces maladies. Même si l’espérance de vie a augmenté, les conséquences de toutes ces maladies sont particulièrement importantes. Elles diminuent considérablement la qualité de vie des personnes touchées, et impliquent d’importants coûts pour la société.
Les 1400 premiers jours de vie
C’est pendant la vie fœtale et la petite enfance, lorsque l’organisme est en construction, que les polluants chimiques ont le plus d’impact sur la santé. C’est pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé met en avant les 1000 premiers jours de vie, de la conception de l’enfant à ses 2 ans, comme une période importante pour la prévention des maladies chroniques. Le niveau d’exposition des futurs parents avant la conception serait également déterminant pour le développement de l’enfant et la santé de l’adulte qu’il deviendra. On peut parler des 1400 premiers jours, de l’année préconceptionnelle (l’année avant la conception) aux 2 ans de l’enfant.
Les enfants les plus vulnérables
L’enfant n’est pas un adulte miniature. Il boit, mange et respire plus que les adultes. Il inhale 2 fois plus d’air et respire 3 à 8 fois plus vite. Son organisme étant encore en cours de développement, il est d’autant plus sensible et vulnérable aux polluants :
• Ses organes de détoxification ne sont pas matures.
• Le nombre d’alvéoles se multiplie jusqu’à 3 ans et sa sensibilité respiratoire est plus forte jusqu’à l’âge de 8 ans.
• Les activités du jeune enfant le mettent davantage en contact avec les polluants : plus près du sol, “quatre pattes”, “mains-bouche”, …
ll a plus de surface de peau et elle absorbe 3 fois plus les substances des cosmétiques, avec un risque de toxicité accrue.
Effet cocktail : késako ?
Nous sommes exposés à plusieurs produits chimiques à la fois qui se conjuguent et intéragissent : c’est ça l’effet cocktail ! Les effets de ces interactions sont très mal connus car très souvent les études sont menées sur le risque d’une seule molécule à la fois. Néanmoins différentes expériences montrent déjà que les effets ne s’additionnent pas, ils agissent en synergie !
A l’instar des perturbateurs endocriniens, présents dans le corps à des doses inoffensives, prises séparément, peuvent devenir très toxiques lorsqu’ils sont mélangés.
De qui doit-on se méfier ?
Par inhalation, contact cutané ou ingestion, la population humaine est exposée à une multitude de substances parfois mal connues qui agissent en co-facteurs susceptibles d’influer sur l’état de santé.
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Bisphénols
C’est la famille des perturbateurs endocriniens la plus connue. Ils sont utilisés dans la fabrication des plastiques en polycarbonate (PC), tel que le petit électroménager, lunettes, CD…. On les retrouvent également dans les résines époxy des conserves, sur les tickets de caisse … Dans le cas du Bisphénol A, il imite les oestrogènes, hormones sexuelles féminines. Il peut favoriser l’apparition du diabète, des troubles cardiovasculaires, des troubles du comportement et augmenter les risques d’infertilité. Il est interdit dans les biberons depuis le 1er janvier 2011 et dans tous les contenants alimentaires depuis 2015. Mais il peut être remplacé par d’autres bisphénols S ou F, ayant les mêmes propriétés.
Phtalates
Perturbateurs endocriniens, ils sont utilisés principalement comme plastifiants notamment dans le du polychlorure de vinyle (PVC), plastique souple. On le retrouve dans les revêtements de sol et muraux, mobiliers, jouets …. Mais également dans les cosmétiques (rouges à lèvres, vernis; …), les parfums et même dans certains médicaments et dispositifs médicaux. Les phtalates interfèrent avec la testostérone, hormone sexuelle masculine. Ils peuvent provoquer pendant la grossesse un trouble du développement du fœtus mais aussi des troubles de la fertilité, de l’obésité ainsi que des cancers du seins et des testicules. Certains phtalates (DEHP …) sont interdits dans les jouets et articles de puériculture.
Perfluorés
Polluants persistants dans l’environnement et notre organisme, on les retrouve dans le revêtement antiadhésifs des poêles et ustensiles de cuisine, dans les emballages de fast-food, la vaisselle jetable, … Ils sont également utilisés dans les revêtements anti-taches et hydrofuges (moquettes, canapés, textiles et vêtements imperméables …) Les perfluorés sont associés aux atteintes de la fertilité, aux troubles comportementaux, à l’obésité, à la diminution des défenses immunitaires …
Pesticides
De nombreuses études montrent la toxicité de certains pesticides et les solutions pour s’en passer sont connues et simples. Qu’est-ce qu’on attends pour les mettre en place ? Manger bio, développer l’agriculture bio et les circuits courts, interdire l’épandage aérien ou encore inciter par l’acte d’achat à faire bouger les pratiques des industriels.
Additifs alimentaires
De nombreux additifs alimentaires sont des produits potentiellement cancérigènes ou qui ont des effets reconnus sur notre santé lorsqu’ils sont consommés à forte dose, comme par exemple les parabènes, l’aspartame, les nitrites…
Composés organiques volatils
Ils sont l’une des sources importantes de pollution dans les logements, en dégradant considérablement la qualité de l’air intérieur. Les COV peuvent provenir des peintures, des meubles nouvellement achetés, des produits d’entretiens etc. Si ton logement n’est pas suffisamment aéré, les polluants s’accumulent. Cette pollution peut avoir des effets sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires, des yeux ou de la peau, maux de tête… Sur le long terme, ils peuvent même être cancérigènes.
Et si on accompagnait les parents
à adopter les bons gestes ?
Dans l’alimentation
Dans la qualité de l’air
Dans l’ameublement et la décoration de l’intérieur
Dans les cosmétiques
Matériel de puériculture
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